
Le 17 décembre 2024, le MUDAM, Musée d’Art Moderne du Luxembourg, a été le théâtre d’une soirée captivante autour de l’art, de l’histoire des technologies et de l’intelligence artificielle (IA).
Le groupe « Communauté des Français du Luxembourg » y a participé et en avait d’ailleurs fait la promotion sur son site (Article sur cette conference)
Cet événement, organisé dans le cadre du cycle de conférences « IA & Société » par l’Institut Français du Luxembourg a attiré un public varié, mêlant amateurs d’art, chercheurs, étudiants, et passionnés de culture numérique.
Une plongée dans l’histoire : l’exposition Radical Software au MUDAM

La soirée a débuté à 18h par une visite guidée (merci Tiago) de l’exposition Radical Software: Women, Art & Computing 1960–1991. Cette exposition met en lumière le rôle pionnier des femmes dans le développement des pratiques artistiques numériques et informatiques. À travers une sélection d’œuvres et d’archives, les visiteurs ont pu explorer comment des artistes et programmeuses ont façonné les prémices de l’intersection entre art et technologies.

Les thématiques abordées, telles que l’émancipation par la création numérique ou l’usage subversif des outils informatiques, résonnent particulièrement dans le contexte contemporain de l’intelligence artificielle.
Créer avec des IA : potentiel et limites
À 19h, la conférence Créer avec des IA : potentiel et limites de l’élaboration d’œuvres d’art avec les technologies de l’intelligence artificielle a débuté, animée par Samuel Bianchini, artiste et enseignant-chercheur renommé.

Durant son intervention, Samuel Bianchini a exploré la manière dont l’IA révolutionne la création artistique, tout en soulevant des questions fondamentales :
• Quelle est la place de l’artiste face à des technologies capables de produire des œuvres autonomes ?
• Jusqu’où peut-on parler de « créativité » lorsqu’il s’agit d’intelligence artificielle ?
• Quelles sont les limites éthiques et esthétiques de l’usage de l’IA dans le processus artistique ?

À travers des exemples concrets et des références à ses propres travaux, il a montré comment l’IA peut être utilisée non seulement comme outil, mais également comme collaborateur artistique. La conférence a également évoqué les tensions entre maîtrise humaine et autonomie algorithmique, posant la question de la singularité des œuvres d’art créées avec l’IA.
Un moment d’échange et de convivialité

L’événement s’est clôturé par un cocktail, offrant aux participants l’occasion de discuter des thèmes abordés et de partager leurs réflexions dans une ambiance conviviale. La richesse des échanges a témoigné de l’intérêt croissant pour les enjeux croisés de l’art, de la technologie et de l’éthique.
Un partenariat fructueux
Cette soirée a été rendue possible grâce à la collaboration de plusieurs acteurs, dont l’Institut français du Luxembourg, Vauban (École et Lycée Français de Luxembourg), l’Université du Luxembourg / SnT, et le MUDAM. Soutenue par l’Association Victor Hugo, elle s’inscrit dans le cadre de Novembre Numérique, le festival des cultures numériques.
Un événement qui fait réfléchir à la place de l’IA dans notre société.
L’exposition et la conférence ont su conjuguer exploration historique et prospective, sensibilisant les participants aux enjeux artistiques et sociétaux des nouvelles technologies. Avec une affluence notable et des discussions animées, cet événement s’est imposé comme un rendez-vous incontournable pour réfléchir à la place de l’art et de l’IA dans notre société.
Le succès de cette soirée ouvre la voie à d’autres initiatives similaires, confirmant l’importance de ces échanges pour comprendre et façonner .
Vous trouverez ci-dessous la Galerie Photos proposée par la Communauté des Français du Luxembourg.









































