
Le 29 aoĂ»t 2025, la CommunautĂ© des Français du Luxembourg a eu le plaisir de rencontrer Aude Forestier, journaliste, communicante et figure atypique installĂ©e au Grand-DuchĂ© depuis plus de dix ans. Entre intĂ©gration rĂ©ussie, passion pour la culture et originalitĂ© assumĂ©e, elle nous livre un tĂ©moignage riche en expĂ©riences et en convictions au sein dâun bar quâelle apprĂ©cie particuliĂšrement, le quai Steffen (Ă la gare)
đ Informations
- Nom / Prénom : Aude Forestier
- Habite Ă : Differdange
- Née en Janvier 1986
- Originaire : dâAlsace mais aussi un peu de Bourgogne et apprĂ©cie aussi la ville de Metz pour son architecture
- Arrivée au Luxembourg en : 2012
- Profession : Journaliste Ă©conomique â Communication ⊠notamment pour le site ecorama.lu ⊠elle cherche en revanche un nouveau poste de journaliste
- Au Luxembourg elle apprĂ©cie : particuliĂšrement le Nord, la Riviera Luxembourgeoise Ă Remich, le bar le BAAZAR place Guillaume et son Cappucino et son cheese cake âŠ. La corniche ne la laisse pas indiffĂ©rente non plus !
- Projet : recherche de nouvelles opportunités professionnelles au Luxembourg (journalisme, communication)
- Particularités : a appris 7 langues, passionnée par le style pin-up, engagée dans la vie associative et sportive
- Le sport ? Plein, Zumba, Marché, Musculation et pour le fun, les quilles (dont elle nous décriera les stratégies et phases de jeu)
- Passions / Occupations : Sport, Cuisiner, le journalisme, et lire surtout lire
De Strasbourg Ă Luxembourg : un parcours journalistique prĂ©coce âŠ
NĂ©e en dĂ©cembre 1986 en Seine-et-Marne (Ă Melun – 77), mais trĂšs vite installĂ©e Ă Strasbourg, Aude y a grandi jusquâĂ lâĂąge de 26 ans. DĂ©jĂ passionnĂ©e par lâĂ©criture, elle dĂ©bute trĂšs jeune comme correspondante de presse locale pour le quotidien LâAlsace.
AprĂšs un premier parcours en droit, elle sâoriente vers les langues Ă©trangĂšres appliquĂ©es (anglais, espagnol, nĂ©erlandais) et multiplie les expĂ©riences : assistante dâun Ă©tudiant malvoyant, stages en rĂ©daction, piges locales. En avril 2012, jeune diplĂŽmĂ©e en journalisme, elle choisit le Luxembourg pour lancer sa carriĂšre.
Son cheminement professionnel lâamĂšne Ă travailler dans la communication syndicale (ALEBA) puis comme journaliste Ă©conomique pour le journal « Le Quotidien » (2015â2019) et le Wort entre fĂ©vrier et juillet 2019. En parallĂšle, elle crĂ©e son propre mĂ©dia indĂ©pendant au Luxembourg, ecorama.lu, en juillet 2019, dans le but de couvrir lâactualitĂ© Ă©conomique et institutionnelle.
Une polyglotte fiĂšre de ses racines
Avec des origines belges du cĂŽtĂ© maternel, Aude revendique une identitĂ© plurielle. Elle parle couramment sept langues, dont lâanglais, lâespagnol, lâitalien, le nĂ©erlandais⊠et bien sĂ»r le luxembourgeois, quâelle a appris dĂšs son arrivĂ©e en 2012 en Ă©coutant RTL Radio.
« Si tu nâapprends pas la langue, tu ne peux pas comprendre les gens. Le Luxembourg mâa accueillie, câest normal que je fasse lâeffort de mâintĂ©grer », souligne-t-elle. Son implication est telle que son intĂ©gration sâest faite naturellement »
Entre journalisme, passion culturelle et style pin-up
Journaliste de terrain mais aussi passionnĂ©e de lecture « une vĂ©ritable joli pâtit rat de BibliothĂšque » avec comme rĂ©fĂ©rence cinĂ©matographique et littĂ©raire «1984 » de George Orwell mais aussi un classique de la comĂ©die française tel que « Les aventures de Rabbi Jacob », Aude cultive de multiples centres dâintĂ©rĂȘt.
Pour la musique, elle serait plutĂŽt Italo Disco, AnnĂ©es 80 et rockabilly (Elvis sort de ce corps) đ
đșDâautres passion ou style de vie ? Lâune des plus visibles est son choix assumĂ© dâadopter le style pin-up des annĂ©es 50. Un choix suite Ă la diffusion dâun reportage TV sur Coco Das Vegas sur une chaĂźne locale alsacienne.
Depuis 2019, elle frĂ©quente les cercles rĂ©tro, commence sa transition vestimentaire et a mĂȘme participĂ© en mai 2025 Ă lâĂ©lection de Miss Pin-Up Grand Est, oĂč elle reprĂ©sentait le Luxembourg. « Dans une sociĂ©tĂ© souvent morose, apporter de la couleur et de la gaietĂ© est une façon de rĂ©sister », explique-t-elle.
đElle portait le jour de lâinterview un petit gilet vert-menthe et une robe Tikki ⊠et dans les cheveux une fleur hawaĂŻenne.
Une intégration par la curiosité et la convivialité
Aude aime dĂ©couvrir le Luxembourg sous toutes ses facettes : la Corniche, la Moselle et ses vignerons, les forĂȘts proches de la frontiĂšre. Elle participe Ă la vie associative locale (RandonnĂ©es, Zumba, Marche et Quilles) et met un point dâhonneur Ă crĂ©er du lien.
Un intĂ©gration quâelle a gagnĂ© en apprenant la langueđ±đș et en allant vers les autres.
« Un simple bonjour, un sourire ou un compliment sur une paire de chaussures peut lancer une vraie discussion. Au Luxembourg, les gens restent ouverts, moins mĂ©fiants quâailleurs. Câest prĂ©cieux. »
Des amis débarquent pour 2 jours ?
Elle fera dĂ©couvrir la ville et son centre avec un petit parcours assez simple, centre-ville et CornicheâŠ
La Moselle et la visite dâun viticulteur et ses dĂ©gustations de vins seront aussi au programme (Ă dĂ©guster avec modĂ©ration)
Jouer aux quilles đł dans un cafĂ© « Um staminet » Ă Merl sera aussi au programme mais le clou sera indĂ©niablement de dormir Ă Useldange dans ce qui sâapparente Ă de petites chambres dâhĂŽtel « champignons » ⊠aprĂšs recherche il sâagit de Peitchelauer
Améliorer le Luxembourg par la mobilité !
Au Luxembourg, elle apprĂ©cie la politesse et le respect mutuel comme socle de la vie en sociĂ©tĂ©, quelquechose quâelle ne retrouve plus ailleurs mais elle pointe du doigt la mobilitĂ© !
La gratuitĂ© des transport en commun est une bonne chose mais beaucoup dâincivilitĂ© et la propretĂ© laisse dorĂ©navant Ă dĂ©sirer. Elle constate dâailleurs un net recul en matiĂšre de propretĂ© urbaine.
Encore du cĂŽtĂ© mobilitĂ©, elle rĂȘve Ă moins de bouchons pour aller de Differdange (3Ăšme ville du pays) jusquâĂ la capitale et souhaiterait un prolongement de lâA7 qui permettrait dâaller jusquâau nord du pays.
Et demain ?
Aude construit aujourdâhui de nouveaux projets, Ă la fois personnels et professionnels. Elle garde une ligne de conduite claire : rester dans la rĂ©alitĂ©, Ă©couter les gens, et continuer Ă faire vivre sa passion du journalisme et quand on lui pose la question de la Retraite oĂč est-ce quâelle souhaiterait finir ses jours, elle rĂ©pond en toute logique dans trois pays đ âŠ. Ă savoir le Luxembourg, la France et la Suisse.
Sa devise rĂ©sume bien son Ă©tat dâesprit :
« Faire lâeffort de parler la langue du pays qui mâaccueille. »



